13 mars 2024
Le 25 janvier 2024, en parallèle d'une vague de protestations du monde agricole, le Haut conseil pour le climat a rendu public un rapport intitulé : Accélérer la transition climatique avec un système alimentaire bas carbone, résilient et juste. L'objectif de ce rapport est double : évaluer l'empreinte carbone de l'alimentation en France et examiner les politiques françaises en ce qui concerne la transition du secteur agricole et agroalimentaire vers l'objectif de neutralité carbone en 2050.
💡 Mais, au fait, qu’est ce que le Haut conseil pour le climat ? 💡
Le Haut conseil pour le climat (HCC) est un organisme consultatif indépendant, dont la création a été annoncée par le président français Emmanuel Macron fin 2018, juste avant la COP24. Le HCC est composé d'une dizaine de membres, tous experts dans les domaines scientifiques, économiques et techniques relatifs à la transition climatique et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Parmi eux, citons entre autres Corinne Le Quéré, présidente du HCC et professeur à l'université d'East Anglia, Jean-François Soussana, vice-président de l'Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement (INRAE), ainsi que Jean-Marc Jancovici et Alain Grandjean, les deux cofondateurs de Carbone 4. Le rôle principal de cet organisme est d'évaluer et de formuler des recommandations sur les politiques publiques en lien avec la transition climatique. Il se concentre en particulier sur la réduction des émissions directes de GES, sur l'empreinte carbone et sur le développement de puits de carbone. En pratique, le Haut conseil pour le climat émet des avis publics sur les lois existantes et les projets de loi. Il publie également des rapports, comme celui qui fait l'objet de cet article.
Le constat de ce rapport est sans appel. L’empreinte carbone alimentaire, du champ à l’assiette, a diminué pendant ces 20 dernières années mais pas suffisamment au regard des objectifs que l’on s’était fixé. Plus encore, cette baisse n’est certainement pas imputable à une action ciblée de l’Etat. Citons le rapport : “Cette baisse des émissions résulte principalement de facteurs socioéconomiques extérieurs à l’action publique”. Autrement dit, l’Etat ne fait pas assez et doit faire plus.
Le diagnostic du HCC éclaire sur l’empreinte carbone de l’agriculture et de l’alimentation, alerte sur les vulnérabilités face au changement climatique de ce système, identifie les difficultés auxquelles il faut faire face et les opportunités à saisir pour entamer sérieusement une transition climatique de notre alimentation et de la filière qui la produit.
💡 Bilan carbone vs empreinte carbone 💡
Le bilan carbone d’un territoire, c'est un peu comme le bilan de santé de ce dernier. Il évalue les émissions de gaz à effet de serre qui sont directement liées aux activités sur ce territoire. Il nous donne un cadre pour comprendre où nous en sommes et comment il est possible de réduire ces émissions. L'empreinte carbone, d'un autre côté, mesure l'impact total de ce territoire, en prenant en compte à la fois les émissions directes et indirectes générées par la consommation de biens et services. Pour faire simple, elle est la somme des émissions produites sur le territoire et des émissions liées aux produits importés et consommés, auxquelles sont soustraites les émissions liées aux produits exportés. Donc, si le bilan carbone nous donne une idée de la responsabilité directe face au climat, l'empreinte carbone nous montre l’impact réel dans une économie mondialisée. C'est pourquoi il est si important de faire la distinction entre les deux. Alors, la prochaine fois que vous entendez parler de bilan carbone ou d'empreinte carbone, vous saurez exactement de quoi il s'agit !
L'analyse des émissions de gaz à effet de serre (GES) du système alimentaire français, tel que détaillé dans le rapport du Haut conseil pour le climat, révèle de précieuses informations sur le rôle de l'agriculture et de l'alimentation dans la transition climatique. L'agriculture, identifiée comme le deuxième secteur émetteur de GES en France, contribue à hauteur de 77 millions de tonnes équivalent CO2 (Mt éqCO2) par an, représentant 18 % des émissions nationales en 2021. Cette contribution est majoritairement composée de méthane (CH4) et de protoxyde d'azote (N2O), représentant 85 % de ces émissions, soulignant leur impact significatif en raison de leur potentiel de réchauffement plus élevé comparé au CO2. Entre 1990 et 2021, une baisse de 13 % des émissions agricoles a été enregistrée, reflétant des efforts en matière de réduction des émissions, bien que ces efforts nécessitent une accélération.
Les émissions directes attribuables à l'élevage s'élèvent à 46 Mt éqCO2 en 2021, soit 59 % des émissions du secteur agricole, avec les bovins contribuant à hauteur de 83 % à ces émissions. Cette part élevée souligne l'impact significatif de l'élevage, notamment en ce qui concerne la fermentation entérique et la gestion des effluents. La diminution de la taille du cheptel bovin, principalement due à des difficultés économiques, a conduit à une baisse de 15 % des émissions de l'élevage entre 1990 et 2021.
Quant aux cultures, elles représentent 27 % des émissions du secteur, soit 21 Mt éqCO2 en 2021, principalement dues à l'épandage d'engrais azotés. Ce chiffre n’intègre pas les émissions liées à l’industrie agricole telle que la fabrication des engrais azotés (fortement consommatrice de gaz) affectées à l’Industrie. La réduction de 15 % des émissions des cultures entre 1990 et 2021 suggère une baisse de la fertilisation azotée, bien que ces changements puissent aussi être attribués à des facteurs externes plutôt qu'à une action publique ciblée.
Les émissions liées à l'utilisation des engins agricoles et des chaudières atteignent 10 Mt éqCO2, soit 13 % des émissions agricoles, avec une réduction de seulement 4 % observée, soulignant la nécessité d'améliorer l'efficacité énergétique dans ce domaine.
La France se distingue au sein de l'Union Européenne par le volume de ses émissions agricoles, les plus élevées parmi les États membres, représentant 17 % des émissions agricoles de l'UE. Cette position reflète l'importance du secteur agricole français mais appelle également à une intensification des efforts de réduction des émissions.
En ce qui concerne les objectifs fixés par la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC), l'agriculture française a respecté son premier budget carbone (2015-2018) et reste en dessous des seuils pour le deuxième budget (2019-2023). Cependant, cette performance doit être nuancée, car elle résulte principalement de facteurs socio-économiques externes plutôt que d'actions ciblées de réduction des émissions.
Le rapport aborde également la question cruciale du stockage de carbone dans les sols agricoles, qui ajoutent 6 Mt éqCO2 aux émissions, malgré une réduction significative de ces émissions de 66 % entre 1990 et 2021. Les terres cultivées et les prairies jouent des rôles distincts dans le bilan de stockage du carbone, avec un déstockage net de 8 Mt éqCO2 pour les terres cultivées et un stockage net de 1,3 Mt éqCO2 pour les prairies en 2021, malgré une réduction de leur capacité de stockage de 81 % depuis 1990.
Cette baisse, combinée à la réduction inattendue des puits de carbone forestiers (-64% entre 2012 et 2021), limite nos capacités à compenser les émissions résiduelles des activités économiques par des puits de carbone.
Dans l’alignement de la SNBC, l’objectif du gouvernement est de compenser 80Mt éqC02 d’ici à 2030 chaque année. Quand on sait qu’il faut 20 ans à 30 ans à une forêt pour régénérer ses capacités de stockage de carbone, on comprend dès lors l’importance de développer les puits de carbone agricoles dont le potentiel est largement sous-estimé et dont la durée de régénération est plus courte : 5 ans pour qu’un sol agricole absorbe tout le carbone qu’il peut stocker.
L'empreinte carbone alimentaire de la France (production en France + variation de la balance commerciale alimentaire), estimée à 140 Mt éqCO2, soit 2,1 tonnes par habitant, représente 22 % de l'empreinte carbone globale des Français.
Premier poste d’émissions de cette empreinte si on la décompose selon les composantes du système alimentaire : l’agriculture qui représente 60% de cette empreinte (84Mt éqCO2). Vient ensuite les industries agroalimentaires (18%), le commerce et la restauration hors domicile (12%) et le transport de marchandises (6%).
Le rapport confirme que les produits d’origine animale et les boissons sont les produits qui contribuent le plus à l’empreinte carbone de l’alimentation des français avec respectivement 61% (viande, lait & fromage, poissons) et 19% (boissons). Notons tout de même que l’empreinte carbone des produits d’origine animale n’est pas seulement liée à la fermentation entérique des ruminants et aux émissions de méthane mais elle provient également de l’alimentation des animaux, et donc inddirectement des émissions liées à la production des cultures (notamment la fertilisation azotée).
Un dernier élément intéressant du rapport du HCC est que 46% des émissions de cette empreinte carbone alimentaire sont des émissions importées. Cette proportion a a augmenté entre 2010 et 2018 (42% en 2010), soulignant l'impact significatif des choix de consommation et des politiques commerciales sur l'empreinte carbone nationale.
Au total, la France a importé en 2021 pour 61,7 Mrd€ de produits issus de l’agriculture et de la filière agroalimentaire, principalement en provenance d’autres pays de l’UE. Le rapport souligne l’importance de la maitrise des émissions additives liées aux produits agroalimentaires et notamment le fait que une hausse de la demande auprès de certains pays exportateurs impliquerait une hausse de la déforestation dont l’impact sur les puits de carbone mondiaux est dramatique.
💡 La déforestation importée, de quoi parle-t-on ? 💡
Entre 1990 et 2020, 420 Mha de forêt ont été perdus à l'échelle du globe, principalement à cause de l'expansion agricole, responsable à 90 % de cette déforestation, avec un tiers de cette production destinée à l'exportation. Si cette déforestation est liée à un besoin de terres agricoles supplémentaires dans les pays producteurs pour satisfaire une demande de produits agricoles supplémentaires dans les pays importateurs, on parle de déforestation importée. De 2010 à 2014, l'expansion agricole dans les forêts tropicales a émis 2,6 milliards de tCO2 annuellement. Des régions comme l'Amazonie, le Cerrado, le bassin du Congo, la Malaisie et l'Indonésie sont les plus touchées. Les importations européennes, notamment françaises de produits comme le soja, l'huile de palme, le bœuf, le cacao et le café, contribuent significativement à cette déforestation. On suppose que les impacts de la dégradation forestière, tels que les incendies et les sécheresses, sont très probablement sous-estimés dans les émissions de gaz à effet de serre.
Le secteur agricole émet des GES ; les émissions de GES contribuent au changement climatique. Ce changement climatique se traduit notamment par l’amplification accrue des évènements climatiques extrêmes. Et l’agriculture, en première ligne face à ses évènements, les subit de plein fouet. Le changement climatique a réduit la croissance de la productivité totale de l'agriculture mondiale d'environ 21 % depuis 1961, selon une étude publiée dans la revue Nature Climate Change en avril 2021 !
Alors que ces risques d’impact du climat sur les cultures sont grandissants, la nécessité d’adaptation a été comprise par le secteur et les pouvoirs publics mais les moyens qui ont été mis en place ne sont pas, à l’heure actuelle, suffisants pour assurer la résilience du secteur agricole français.
Parmi ces impacts, on peut citer :
La variabilité climatique a également entraîné des pertes de production agricole alarmantes. En 2022, la sécheresse et les canicules ont provoqué une baisse significative des récoltes céréalières, avec des diminutions notables pour le maïs grain et le maïs fourrage, illustrant des pertes de 10,5 % et 29,4 % par rapport à 2021, respectivement.
Les projections suggèrent que, dans un contexte de raréfaction des ressources en eau, les pertes de rendement pour le maïs pourraient atteindre 23 % en moyenne en Europe, avec des pertes potentielles allant jusqu'à 80 % dans certains pays sous un réchauffement de 1,5 à 2 °C. De plus, un réchauffement planétaire de l'ordre de 2 °C pourrait exposer les cultures françaises à des pertes moyennes de rendement de plus de 10 % par rapport aux niveaux actuels, signalant des défis substantiels pour la sécurité alimentaire et la viabilité économique du secteur agricole.
Le changement climatique n’étant pas le seul risque pesant sur la sécurité alimentaire; il y a aussi les guerres et les pandémies. Ces facteurs combinés ont entrainé les premiers mois de la guerre en Ukraine, une hausse des prix des denrées alimentaires de 60%.
Face à la nécessité d'évoluer vers des modèles bas-carbone et durables, deux obstacles principaux se présentent : la difficulté de restructuration des modèles agricoles et les coûts associés à l'évolution des pratiques. L'agriculture s'est structurée autour de bassins de production hautement spécialisés et d'un travail sur un nombre limité d'espèces. De plus, les coûts et investissements nécessaires pour changer les pratiques peuvent constituer un frein. Ce dernier point est clairement illustré par les mouvements de protestation du monde agricole qui secouent la France, reflétant la situation socio-économique complexe du secteur.
Dans ce contexte, où les agriculteurs réclament un rééquilibrage du partage de la valeur au sein de la filière ainsi qu'une amélioration de leurs revenus, il est peu probable d'entraîner l'ensemble des filières et des acteurs dans une transition vers des modèles bas-carbone et durables sans incitations concrètes.
Cependant, le secteur agricole peut compter sur une prise de conscience croissante de ses acteurs en faveur du climat et un intérêt accru pour les modes de production durables, notamment grâce au renouvellement des générations.
Dans un aspect général, les leviers identifiés par le Haut conseil pour le climat pour accélérer la transition climatique de la filière agricole sont :
💡 Adaptation vs Atténuation 💡
L’adaptation constitue un premier niveau de mobilisation de l’agriculture. Elle vise à assurer la résilience des acteurs et des activités agricoles dans le temps face au changement climatique. C’est une condition nécessaire au maintien de la viabilité de l’agriculture ainsi qu’à la mobilisation du secteur pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. L’atténuation constitue un ensemble d’options plus avancées dont l’objectif est de limiter le changement climatique lui-même, et donc concrètement de réduire les émissions des gaz à effet de serre du secteur ainsi que l’augmentation des capacités de stockage de carbone dans les sols.
Le rapport retient deux modèles d’adaptation pour l’agriculture : l’agriculture climato-intelligente et l’agroécologie. De ces modèles découlent un certain nombre d’options qui peuvent être combinées ensemble.
L’agriculture climato-intelligente rassemble toutes les options qui transforment les modèles agricoles afin d’assurer leur résilience ainsi que la sécurité alimentaire dans un contexte de changement climatique. Ce modèle s’appuie sur la technologie et les projections climatiques. Les solutions techniques associées à ce modèle sont liées à :
L’agroécologie vise à maintenir le haut niveau de productivité de l‘agriculture conventionnelle tout en supprimant les effets négatifs sur l’environnement. Les pratiques d’agroécologie renforce la biodiversité des agroécosystèmes ainsi que les interactions biologiques. Le rapport met en évidence la diversification des assolements, la gestion de l’eau au niveau des bassins versants, la limitation du labour, l’apport d’engrais organiques comme des moyens de stimuler la biodiversité, d’améliorer la teneur en matière organique ainsi que la rétention d’eau dans les sols. Concernant les cultures, l’agroforesterie et la plantation de haies constituent des moyens pertinents de l’agroécologie pour l’adaptation au changement climatique.
Le rapport du HCC a retenu un certain nombre de pratiques agronomiques qui permettraient de réduire les émissions de GES sans impacter le niveau de production du secteur au niveau français. Il distingue 4 catégories :
Pour les cultures, et notamment les grandes cultures, la diminution des apports de fertilisants minéraux a un potentiel annuel d’atténuation à l’échelle du territoire métropolitain en 2030 de 7,4 Mt éqCO2 et se concrétise par, à la fois, le recours aux ressources organiques en substitution aux engrais minéraux de synthèse mais également par l’augmentation de la part des légumineuses qui sont mesure de mieux fixer l’azote dans le sol. C’est ce qu’on appelle la diversification culturale
Les pratiques de stockage de carbone dans le sol regroupent un certain nombre d’options complémentaires dont le potentiel est très important, proche des 50 Mt éqCO2 annuels dans les hypothèses les plus hautes et en prenant seulement en compte les surfaces où ces techniques sont applicables. Les experts du HCC alertent toutefois sur la réversibilité du stockage de carbone par la biomasse et les sols. Il apparait nécessaire que ces pratiques s’inscrivent dans une durée longue.
Toutes ces pratiques ont un coût associé à leur mise en œuvre. Financer la transition agricole peut passer par la rémunération à travers des crédits carbone certifiés par le Label bas-carbone cadre dans lequel s’inscrit l’activité de ReSoil. Cela peut aussi passer par la mise en place de primes filières par les acteurs de la chaine agroalimentaire, pour les agriculteurs qui respectent un cahier des charges de production bas-carbone. ReSoil aide la filière à monter et suivre ces cahiers des charges, avec des critères basé sur un facteur d’émission de GES par unité de production (ex : par tonne de blé tendre). Les acteurs du secteur agroalimentaire paie alors une rémunération additionnelle en euro par tonne achetée, ou prime filière, pour les agriculteurs qui le fournissent et qui respectent ce cahier des charges. Pour tout savoir sur les possibilités de financement de la transition agricole, c’est par ici.
Concrètement, on voit bien que certains régions comme la Nouvelle Aquitaine ont un potentiel d’atténuation inférieur aux émissions agricoles de la région (9,8 Mt éqCO2 de potentiel d'atténuation pour des émissions agricoles estimées à 13,2Mt éqCO2)… tandis que certaines régions comme les Hauts-de-France ou le Centre-Val-de-Loire disposent d’une marge de manœuvre supérieure : le secteur et les terres agricoles auraient un potentiel d’atténuation supérieur aux émissions estimées de l’agriculture dans ces régions. Cela justifie l’importance d’agir de manière à coordonner les actions sur l’ensemble du territoire français pour optimiser au mieux les capacités de stockage de carbone de chaque région française.
L’objectif fixé par la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC 2) pour l’agriculture à l’horizon 2050 est la réduction de 46% des émissions de GES par rapport à 2015. Entre 2015 et 2021, la baisse a été de 7,9%. Le Haut conseil pour le climat estime que ces objectifs ne pourront être atteints sans une approche ambitieuse et plus rapide. Le scénario retenu par le HCC qui va dans ce sens implique une baisse de consommation de protéines animales d’au moins 30%, une diminution de la part de l’azote minéral apporté aux cultures de 40 à 100% ainsi que le développement de l’agroécologie et de l’agriculture biologique sur 50% de la surface agricole utilisée (SAU).
Le dernier constat de ce rapport plein d’apprentissage est i) la trop faible mobilisation des politiques publiques - comme la SNANC (Stratégie Nationale pour l’Alimentation, la Nutrition et le Climat), le PLORGA (Pacte et Loi d’Orientation pour le Renouvellement des Générations Agricoles) ou le plan stratégique national de la PAC - et ii) la nécessité de renforcer ces politiques dans le sens des objectifs fixés.
Grâce aux projets de transition agricole que nous développons chez ReSoil, nous aidons le secteur agricole français à réduire ses émissions et à séquestrer plus de carbone dans les sols. Cela permet aussi de participer à la stratégie d’adaptation au changement climatique.
Vous êtes une entreprise ou une collectivité et vous souhaitez contribuer à la neutralité carbone en France à proximité de vos lieux d’activité tout en ayant un impact favorable sur la biodiversité ? Découvrez les projets de nos agriculteurs partenaires labellisés par le Label bas-carbone ou contactez-nous.